21.8.05

C'est dimanche, il ne fait pas beau

Alors j'en profite pour rédiger un second billet.

"Je mange donc je vis" : il semblerait qu'il soit question de moi, et de ce que je mange. Et en effet, je me suis officiellement confié une mission. Partager mes expériences culinaires, pour aider ne serait-ce qu'une personne (ce serait le pied) à bien manger. Warum ? Il se trouve que j'ai de la place chez moi, et beaucoup d'amis. Enfin, rendons à César ce qui ne m'appartient pas, c'est plutôt My Man qui a beaucoup d'amis. Bref, le résultat est le même : les-dits amis viennent passer du temps chez nous l'été. La famille aussi. Et je ne compte plus le nombre de réflexions du type "Mais dites-donc, on mange beaucoup de légumes chez vous !" ou encore "Vous êtes sûrs qu'on ne devrait pas retourner faire de courses ? Il n'y a pas de viande pour le repas !". Pauvres d'eux... nous avons beau leur expliquer nos choix, avec même un peu l'impression de se justifier parfois, rien n'y fait, nous sommes définitivement des extra-terrestres post-babacool pour les uns, tout simplement fauchés pour les autres !
Voilà donc cette fameuse mission autoconfiée : écrire haut et fort que manger des légumes, beaucoup de légumes, ne signifie pas, au choix:
  1. Être fauché
  2. Être triste et pas bien marrant (en général, aux vues de notre stock de bon vin, c'est rarement l'option retenue)
  3. Faire régime
  4. Chercher par tous les moyens à embêter ses invités
Pour cela, une seule solution, expliquer comment je cuisine. Cela peut donner des idées. Et aussi permettre de comprendre que les 5 ou 10 portions de fruits et légumes / jour sont faciles à atteindre.

Attention, je ne donne pas de réelles recettes, dans le sens où j'indiquerai rarement les quantités utilisées. Ce sont plutôt des idées, des associations, de nouvelles façons d'utiliser les produits.
Sauf mention contraire, les idées sont de moi. Il est possible qu'elles ressemblent à des recettes connues, mais là, désolée, je n'y suis pour rien, c'est que nous avons eu la même.

Menu du déjeuner :
Poulet et poêlée de bettes aux champignons

Je fais cuire au four une cuisse de poulet, sans huile, avec juste un peu de poivre.

Pour la poêlée, j'ai pris pour 2 personnes 4 côtes de bettes et une partie de vert ainsi que deux gros champignons de paris et une grosse gousse d'ail.
Éplucher les bettes et couper en tronçons. Réserver le vert.
Mettre de l'huile d'olive à chauffer dans une sauteuse, y jeter les tronçons, laisser dorer un peu, ajouter l'ail hâché, puis déglacer avec une rasade de sauce soja.
Laisser cuire 15 à 20 minutes (goûter pour choisir la consistance désirée), puis ajouter les champignons coupés en tranches, remuer, et enfin ajouter le vert des bettes hâché grossièrement au couteau.
Laisser cuire encore 5 à 10 minutes.

Servez, c'est prêt.


Voilà, une façon simple et ma fois plutôt goûtue de cuisiner les bettes qui change du gratin plein de béchamel et de gruyère. Non ?

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